Une initiation au tout-terrain avec Honda, c’est comme une aventure d’Asterix et Obelix, mais avec des obstacles et des chutes ! Pendant l’Alpes Aventure Motofestival à Barcelonnette, toute l’équipe A2 Riders était réunie : Asterix, Obelix, Falbala et même Assurancetourix ! Olivier vous raconte cette aventure au cœur du Village Honda.
Il n’y a pas si longtemps, niché au cœur de la magnifique vallée de l’Ubaye, dans les majestueuses Alpes, se trouvait un village extraordinaire, connu sous le nom de “Village Honda”. Cet endroit paisible était un havre de tranquillité, éloigné de l’effervescence de Barcelonette pendant l’Alpes Aventure Motofestival. Idéalement situé au bord du lac de Jausiers, il était entouré par les majestueuses montagnes, et son accès était réservé à ceux qui croyaient en leur capacité à repousser leurs limites au guidon d’une moto.
Le village Honda était habité par des résidents vêtus de bleu, affichant fièrement sur leur poitrine un logo rouge. Chacun de ces villageois partageait une qualité commune : un sens inné de l’hospitalité. Qu’ils soient responsables en communication, hôtes d’accueil, athlètes de haut niveau ou autres, chacun d’entre eux avait une personnalité unique…
La forêt interdite
Au bord du village, s’étendait une forêt dense, semée d’embûches et de défis à surmonter. Heureusement, David Frétigné, le grand sage, avec ses 5 titres de champion du monde d’enduro, en individuel et par équipe, et ses 8 participations au Rallye Dakar, se tenait à nos côtés pour nous guider dans l’art de vivre en parfaite harmonie avec la nature et ses obstacles, qu’il s’agisse de troncs, d’ornières ou de sable, entre autres défis.
Au guidon de nos fidèles montures, Transalp, Africa Twin et CRF, David nous convia d’abord à le suivre, en contournant habilement les ateliers les plus intimidants. Cependant, nous, intrépides journalistes, n’avons pas reculé face à la rigueur de notre environnement. Certains d’entre nous ont payé leur témérité par des chutes et quelques égratignures, tandis qu’une autre (mention spéciale à Élodie) a su rester sur ses deux roues, préservant ainsi sa dignité. Car, en effet, l’art de la conduite tout-terrain est ingrate pour qui s’y frotte. La manipulation d’une moto à basse vitesse sur des terrains accidentés exige une dextérité hors pair, car la moindre erreur peut vous envoyer au tapis.
Le parcours initiatique de David Frétigné
Le premier atelier peut rappeler des souvenirs du parcours lent sur le plateau A2. Debout sur sa moto, le placement de regard est la clé de la réussite sur un slalom étroit, suivi d’un parcours délicat à travers les arbres et leurs racines. La première (em)bûche se dressa soudainement devant moi, provoquant ma première chute. Un sentier étroit nous conduisit ensuite vers une série de nouvelles bûches pour les plus audacieux, tandis qu’un atelier de freinage se déroulait en parallèle. Un nouveau chemin serpentait à travers les arbres, nous menant à une ornière diabolique qui fut responsable de ma seconde chute. Enfin, le parcours se concluait sur un bac à sable (loin d’être un jeu d’enfant) et un bac à pierrier.
Après ces 90 minutes d’effort intense, il était tout à fait normal de se sentir épuisé. Mais c’était aussi le moment de ressentir une fierté bien méritée d’avoir affronté ces défis, d’avoir maudit nos échecs, mais surtout, d’avoir célébré nos victoires. Nos dos et nos cuisses tiraient, nos doigts étaient presque figés … mais c’est ainsi que l’on apprend. Un grand merci à David pour le partage de son expérience inestimable.
Alex Ferrer, Montesa et la magie rouge
Alors que nous nous éloignions de la lisière de la forêt, nos regards furent attirés par une étrange silhouette qui semblait bondir sans fin sur la place du village, tel un kangourou. À mesure que nous nous approchions, il devint évident que cet acrobate intrépide n’était autre qu’Alexandre Ferrer, le pilote français le plus chevronné en X-Trial. Nous l’avons surnommé le “ressort humain”, car il enchaînait les sauts, les franchissements, les dérapages, les demi-tours, et même l’escalade d’arbres, tout cela à moto, bien entendu. Assister à une telle démonstration de maîtrise après notre initiation tout-terrain plutôt burlesque nous a laissés encore plus humbles que nous ne l’étions déjà.
Après avoir fini de rebondir, Alex nous a conté l’histoire de Montesa, une marque espagnole qui, depuis 1983, est sous le contrôle de Honda. Bien que la marque ait commencé avec des motos de route et de course sur piste, ils se sont aujourd’hui spécialisés dans les domaines du trial et de l’enduro tout-terrain. “Voulez-vous les essayer ?” nous défi Alex. C’est ainsi que nous avons eu la chance de découvrir et de tester deux de leurs modèles : la COTA 4RT 260R (pour le trial) et la 4RIDE (pour l’enduro).
Jean-Michel Bayle refait Intervilles
Accompagnés par l’Homme Ressort, Alexandre Ferrer, nous nous sommes dirigés vers une aire de jeu tout à fait réjouissante, préparée avec soin par Jean-Michel Bayle, le motard orchestre. Lui, c’est la légende qui a conquis le monde du motocross en Europe puis en Amérique, avant de briller sur la scène des Grands Prix. Autant, vous dire qu’il savait quoi nous proposer : Le parcours présentait une gamme de défis ludiques, mettant non seulement les motos Montesa à l’épreuve, mais surtout notre propre compétence à manier nos instruments.
Cependant, avant de jouer nos virtuoses, parlons un instant des motos elles-mêmes. En effet, nous sommes habitués à manœuvrer des machines telles que des 500 cm3 pesant environ 180 kg. Se retrouver aux commandes d’un mono-cylindre de 260 cm3, pesant seulement 83 kg, comme c’était le cas avec la 4Ride, était une expérience vraiment singulière. Imaginez-vous, c’est comme passer d’un trombone à une clarinette. Mais voilà que tout le trac disparaît au moment de monter sur selle. Elles se menaient à la baguette, incroyablement maniables et tolérantes. La COTA 4RT 260R, encore plus légère de 6 kg, était encore plus impressionnante, avec un angle de braquage à faire pâlir un chariot de supermarché.
Mais, il est important de rappeler qu’un instrument n’est rien sans un bon musicien. Dans l’ensemble, nous avons plutôt bien tenu le rythme, qui mêlait slalom, traversée de planches de bois et basketball. Pour palier à nos fausses notes, nous avons bénéficié des précieux conseils de Thierry, un féru de motocross, qui nous a aidés à mieux composer notre partition. L’ambiance conviviale qui a régné tout au long de l’après-midi a ajouté une dimension encore plus agréable à cette expérience mémorable.
Le Banquet de fin d’épisode
Comme toutes les belles histoires, celle du Village Honda se termina par un festin mémorable où une atmosphère de joie et de camaraderie règne parmi les habitants et les invités du village japonais. Tous ont pu se délecter d’un succulent barbecue où les merguez crépitaient au rythme de la musique du groupe Three for One (qui n’ont heureusement pas fini bâillonnés en haut d’un arbre). Nous avons accueilli comme il se doit les aventuriers du village, revenant de leur expédition en Transalp. Ils ont surmonté les cols alpins et ramènent avec eux des récits qu’ils nous partagent, vantant la beauté de la France, mais aussi de l’Italie. D’ailleurs, Élodie a une belle histoire pour vous …
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