Royal Enfield Scram 411 : Fiche technique et galerie photo

L’avis d’A2 Riders

La Royal Enfield Scram 411, c’est l’aventure zen et urbaine. La success-story de Royal Enfield avec son Himalayan a marqué les esprits. Un trail différent, un esprit paisible, une ode à la simplicité motocycliste. Les Indiens ont décidé de capitaliser sur cette plateforme en lançant une nouvelle variante, la Scram, toujours avec le monocylindre de 24,5 chevaux. Adieu les crash-bars et la bulle, ce qui se traduit par une différence de poids. Bonjour à l’esthétique néo-rétro scrambler : une nouvelle selle monobloc, un phare légèrement caréné pour un look moderne, et des petits déflecteurs sur les côtés du réservoir pour la touche de protection. Le compteur aiguille traditionnel a également été remplacé par un affichage numérique de la vitesse, ce qui améliore la lisibilité. À côté, on trouve un “tripper” qui offre une navigation GPS simplifiée. Heureusement, ces ajouts restent dans l’ère moderne, car l’ABS et l’injection sont les seuls signes de technologie. Ajoutez à cela un soupçon de couleur, et vous obtenez la Scram. Bien que les changements semblent mineurs, ils suffisent à créer une atmosphère différente et à donner une allure réussie. Pour 5 390 euros, la finition est convaincante, malgré le manque d’un phare avant LED plus performant.

La Scram est la version citadine de l’Himalayan. Avec sa roue avant de 19 pouces, une suspension légèrement réduite, une hauteur de selle de 785 mm, et un poids de 185 kg à sec, il s’adapte parfaitement à la jungle urbaine. Sa position de conduite droite, son grand guidon et la disposition des pédales donnent une sensation de familiarité, même pour les nouveaux conducteurs. Il est également plus accessible pour les conducteurs de petite taille. La Scram est douce et facile à conduire. La roue de 19 pouces la rend réactive en ville, et son rayon de braquage généreux permet des manœuvres aisées. Les commandes sont douces, et bien que l’embrayage soit un peu dur sur un modèle neuf, il est facile à doser. Le moteur monocylindre est souple à bas régime, offrant une conduite stable même à basse vitesse. Cependant, il manque de punch pour une conduite sportive. Le freinage est correct pour une utilisation urbaine. Les suspensions sont confortables, mais il faut rester prudent en raison de la garde au sol limitée.

La Scram semble idéal pour les débutants et ceux qui cherchent une moto décontractée pour une utilisation quotidienne en ville et des aventures de week-end. Cependant, son moteur manque de puissance pour une conduite plus sportive. Malgré cela, la Scram a sa propre personnalité. Plus jeune et plus moderne que l’Himalayan, elle corrige certains défauts de son prédécesseur. À 5 390 euros, il offre une option abordable pour ceux qui recherchent le style et la praticité au quotidien.

On aime

• Sa facilité
• Son monocylindre souple
• Son état d’esprit général

On aime moins

• Le freinage qui manque de présence
• Un moteur qui manque de punch ! Trop limité pour l’autoroute, donc pour mon quotidien, dommage…
• Le phare avant qui aurait pu être LED

Retrouvez l’essai de la Royal Enfield Scram 411 sur A2 Riders.