Le cruiser de petit format est en vogue. Honda a la CMX 500 Rebel, Royal Enfield la Meteor et maintenant Kawasaki nous ressort l’Eliminator. Cool ! Mais c’est quoi ce truc ?
Les nouveautés d’Akashi se font rares depuis quelque temps, les verts sont en train de tout donner pour développer les motos du futur en mode green power. Mais pour nous tenir occupés cet été, et donner du courage à ceux qui vont passer leur plateau en plein cagnard, voici une nouvelle moto qui vient agrandir la gamme des 400 cm³ aux côtés de la Z400 et Ninja 400.
Eliminator : I am back !

Suivant la mode du « je ressors un nom historique pour rassurer tout le monde », voici donc le retour de l’Eliminator. Quoi ça ? Mais si ! Dans les années 80, Kawasaki sort ce cruiser en lui greffant un moteur de GPZ 900 R, afin d’être bien sexy comme un Tom Cruise poursuivant un F-14. Dans les années 2000, le custom dégonfle son sex-appeal, passant en 125 cm³, pour devenir plus pragmatique et urbain.
C’est sur cette identité que s’est basée Kawasaki en ressortant un petit cruiser moderne et urbain, qui mise avant tout sur l’accessibilité et la facilité de prise en mains. Le concept du cruiser, pour cruiser en avalant les kilomètres, échappe donc encore un peu aux ingénieurs Japonais. Peu importe, l’Eliminator 400,c’est un look au service du pilote. Une position avec les pieds légèrement en avant, mais pas vraiment feet-forward à l’américaine, afin de rester vivable au quotidien, son terrain de jeu. Une belle roue de 18 pouces à l’avant, et 16 à l’arrière, c’est très cruiser, comme on l’a vu avec la Royal Enfield Super Meteor 650, et ça a le mérite d’améliorer l’équilibre et la maniabilité de la machine à basse vitesse. Le custom étant bas de nature, avec une selle culminant ici à 735 mm, et y ajoutant l’ADN Kawasaki de la moto simple et rustique, on a la recette du bonheur pour débuter en douceur et sans prise de tête.
Black Edition is the new black

Côté look, pas de Sugomi mais un style épuré, néo-rétro sans trop en faire : un phare rond LED, un réservoir allongé, un cadre treillis apparent et des références aux anciennes Eliminator par petites touches. Oubliez le vert pétant Kawasaki et les décos compliquées, vous aurez le choix au début entre du noir et du noir-gris, tendance mat. C’est plutôt sexy et ça plaira à tout le monde, mais rassurez-vous, on a repéré à l’international des versions blanches et oranges. Dans l’ensemble la moto ne fait pas petite cylindrée et semble valorisante.
La cylindrée justement, c’est un bicylindre 451 cm³ à refroidissement liquide. Le moteur des autres 400 a donc été légèrement revu et augmenté, avec l’idée d’offrir plus d’agrément dans les bas régimes, comme un vrai cruiser. Résultat ? 43 Nm de couple à 7 500 tr/min. Mais on n’en sait pas beaucoup plus sur ses performances, en dehors qu’il est logiquement natif A2 (moins de 47,5 ch).
Pour le reste, la partie cycle se dote d’une fourche classique de 41 mm de diamètre et 120 mm de débattement et un freinage simple disque, ce qui devrait être suffisant au regard des performances de la machine. À l’arrière, c’est un double amortisseur avec 90 mm de débattement. Ça ne parait pas énorme, mais c’est souvent le cas sur les cruiser. L’inconvénient, c’est la sensation d’être un peu « juste » sur les bosses. L’Eliminator aura un embrayage anti-dribble, pour rétrograder sans bloquer la roue arrière, et un compte-tour rond type LCD, façon Rebel, qui devrait être connecté via l’application Rideology de Kawasaki.
Le prix ? La date de sortie ? Les infos qui comptent ?

Kawasaki a donc fait simple, ce qui nous donne l’espoir d’une moto à prix contenu. En analysant l’inflation des tarifs en ce moment, et au regard de ce que propose la concurrence, on peut donc imaginer un prix aux alentours des 7 000 euros. Et une version SE serait déjà dans les tuyaux, avec quelques options en plus type USB-C, petit saut de vent, etc.
Mais on reste sur notre faim après cette annonce. En attendant un tarif officiel, une fiche technique officielle et une date de sortie officielle qui devrait être pour l’automne 2023… Cette EL 400 soulève aussi d’autres questions : que va-t-il advenir de la Vulcan S, l’autre petit custom sportif ? Kawasaki va-t-elle achever sa gamme 400 avec un petit Versys ? La révolution verte est-elle au point mort ?
Mince, ils sont forts en com’ chez Kawa !
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One thought on “Kawasaki Eliminator : on sait quoi du nouveau custom pour les A2 ? ”