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Casque moto Shark Skwal i3 - © A2 Riders
Équipement
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Test Shark Skwal i3 : un casque qui s’allume, une vraie innovation ?

Les Français de chez Shark adorent innover pour se démarquer, surtout quand il s’agit d’améliorer la sécurité des motards. Leur dernier casque intégral à la norme ECE 22-06 propose un ingénieux système de feux stop intégrés LED. On a donc essayé le look Daft Punk !

Ce qu’il faut retenir :

  • Casque intégral de moyenne gamme
  • Coque polycarbonate high-impact Lexan
  • Calotin EPS Multi-densité
  • Écran solaire rétractable, Pinlock 70 inclu
  • Boucle micrométrique pour la jugulaire
  • Poids : 1585 g
  • Norme sécurité ECE 22-06
  • 13 coloris dont 5 unis
  • Prix : à partir de 279 €

Technologie de Daft Punk

Casque moto Shark Skwal i3 - © A2 Riders

Ce n’est pas la première fois que Shark a une idée lumineuse pour ses casques. Il y a 8 ans, le Skwal avait déjà reçu un système LED pour améliorer la visibilité à 2-roues. Mais cette troisième génération a peaufiné le système qui intègre désormais un feu stop à l’arrière. 

Quatre lumières LEDs blanches à l’avant, deux rouges à l’arrière. Lorsqu’elles sont éteintes, elles s’intègrent parfaitement et il faut un œil averti pour se rendre compte de leur présence. La technologie est assez simple : un accéléromètre triaxial est placé dans le casque, à l’arrière. Il fonctionne de façon autonome. La magie de la physique et des maths s’occupe du reste.

Vous pouvez choisir entre 3 modes : Position Light avec les LEDs allumés en permanence, Flashing Lights clignotants, ou Smart Brake Lights juste pour le freinage

La batterie se charge à 100 % en 3 h (1 h 30 pou 20 à 80 %) via une prise USB et vous partez pour 12 h d’utilisation en mode clignotant ou 6 h en lumières fixes. Le casque s’éteint automatiquement après 24 h sans l’avoir touché, histoire de ne pas vider sa batterie sans raison.

Un gadget pour faire le Jacky ?

Casque moto Shark Skwal i3 - © A2 Riders

Et pour nous montrer que c’est vachement bien, nous voilà embarqué pour un ride à 5 h du matin, dans la nuit noire par 3 degrés. Une fois quatre cafés avalés et les yeux décollés, il faut reconnaitre que le casque se détache bien dans la nuit ! Les LEDs sont bien visibles à l’avant comme à l’arrière, impossible à rater dans le noir et notre convoi fini par ressembler à un film de Science-fiction entre Halo 3, Tron ou rencontre avec un troisième type. 

Si les LEDs donnent un style sympa façon Nightclub à Cancun, la priorité, c’est d’augmenter la visibilité et notamment d’éviter de se faire percuter par l’arrière à cause d’un automobiliste qui a du mal à évaluer qu’un 2-roues … ça freine !

En pleine nuit, le système est bien visible, même de loin et apporte un vrai plus. Sur la route sans éclairages, c’est rassurant de voir plus que le simple petit feu arrière de la moto. Au levé du jour, l’apport de visibilité est toujours pertinente, surtout en circulation inter-file. Par contre, vers midi, les LEDs ne sont pas assez puissantes et ne se perçoivent plus vraiment.

Concernant les performances de l’accéléromètre, rien à dire. Il détecte parfaitement les freinages, ainsi que les décélérations importantes. Il va clignoter trois fois par seconde pour un ralentissement tranquille, cinq fois par seconde pour un freinage d’urgence. Et à 5 h du matin, lorsque mon camarade devant relâche les gaz et que j’arrive sur lui sans voir de feu stop, c’est le casque qui m’a permis d’anticiper et de me faire une frayeur. En journée, il faut que le regard se porte sur le casque, donc haut par rapport à la route, pour repérer les LEDs qui clignotent. 

C’est du lourd ce casque !

Il pèse 1585 grammes. Oui, on est à la limite du casque lourd à porter. Mais ce n’est pas la faute au système puisque l’accéléromètre ne pèse que 70 g. En comparaison, nous avions essayé l’excellent Spartan RS, qui lui pèse 1530 g. 

Pour cette nouvelle génération, Shark a changé sa recette pour protéger votre tête. La coque est toujours en polycarbonate, mais lâche l’ABS pour du Lexan plus performant si l’on en croit la brochure. Cela reste un cran en-dessous des casques fibres réservés à la catégorie Premium. Le calotin est lui en EPS multidensité, c’est-à-dire qu’il n’a pas la même construction selon l’endroit où il se trouve, pour mieux protéger votre tête.

Ce poids, c’est surtout la norme ECE 22-06 qui a fait grossir les casques de toutes les marques. Plus 200 g en moyenne. Et encore, Shark estime avoir contenu au maximum l’inflation. Mais lorsque l’on porte le Skwal i3, le poids ne se ressent pas. Il est bien équilibré, n’appuie pas sur le cou ou les cervicales délicates du pilote. Donc aucune inquiétude sur les longs trajets.

D’autant que le design soigné, façon muscle car ou hyper car, avec des petits spoilers ne sont pas juste là pour le style.  L’aéro a été travaillée par les geeks de Shark, qui adorent jouer avec la simulation numérique des flux aérodynamiques. Cela donne une circulation douce des flux d’air sur le casque, même en roadster, et un niveau sonore très faible, sans sifflements grâce aussi à des astuces comme les petites lignes brisées en bas du casque pour créer des vortex à haute vitesse. Des geeks, je vous dis. 

Mais Shark a dû un peu sacrifier sur la ventilation. Sur le haut du crâne, c’est correcte, mais au niveau du menton, on manque d’air ! Surtout que le casque semble très fermé quand on le porte. On pourra jouer sur l’ouverture de l’écran, avec des crans bien marqués qui permettent de le garder entre-ouvert même à 100 km/h. 

Un bon Shark donc un bon casque

On le dit tout de suite dans le titre, car c’est vrai. Avec son tarif agressif, il représente un excellent rapport qualité/prix. 

D’abord son design est réussi, on retrouve la marque de fabrique Shark qui aime s’inspirer des belles voitures façon muscle car ou super car. Les détails sont soignés, notre version avec la peinture RHAD joue sur les textures, et que l’on aime ou non le style, c’est un beau produit.  

Les ergots pour utiliser les aérations ou l’écran solaire sont un peu petits, surtout avec de gros gants et il faudra prendre l’habitude pour ouvrir l’écran au feu rouge. Même chose pour le bouton des LEDs, un peu trop discret et qu’il faudra manipuler avant de le mettre pour s’assurer du mode enclenché. Mais les plastiques sont de qualités, cossus et devraient tenir à l’usage. Shark a travaillé sur l’assemblage en limitant au maximum l’usage de colles et en travaillant avec 5 matériaux différents. 

On appréciera l’autre nouveauté concoctée par les équipes de R&D : l’écran amovible et son système ultra-simple et rapide. Un bouton de chaque côté, on appuie dessus, on tourne l’écran vers le haut et hop ! C’est retiré pour mettre un bel écran bleu pour rouler la journée (pas la nuit !). 

De toute façon, vous avez l’écran solaire intégré. De classe optique 1, il se fait oublier et descend bas sans gêner les gros nez (comme celui de l’auteur). Cela permet de rester protégé avec le cache-nez, mais au petit matin par 3 degrés, la condensation du souffle nous a vite poussé à le remonter. 

À l’intérieur, les mousses sont douces et de qualité, avec une belle surpiqure rouge. C’est confortable à porter, mais très enveloppant. Et pourtant j’aime avoir les joues bien enveloppées ! Mais là, c’est un peu trop pour ma petite tête. Il faudra donc jouer sur les épaisseurs des mousses en magasin pour avoir un chaussant adapté. Surtout que d’expérience sur les précédents Shark possédés, elles ne devraient pas trop bouger avec le temps. 

L’avis d’A2 Riders : Ce Shark ne fait pas qu’allumer !

Le Skwal i3 débarque à un prix très agressif, en proposant d’excellentes prestations et un système innovant. Plus que du gadget, les LEDs sont un vrai plus pour ceux qui roulent de nuit, au petit matin, ou l’hiver quand il fait noir à 17 h. Des LEDs plus puissantes auraient achevé de nous convaincre sur la plus-value pour une sécurité aussi en journée. Mais pour assurer un tarif contenu, Shark a surement dû y renoncer. En attendant, le Skwal est un Shark digne de ce nom. Silencieux, confortable et astucieux. 

Et si vous n’aimez pas la technologie, il existe une version Dark baptisée bD-Skwal, sans LED. 

On aime

  • Rapport qualité/prix
  • Système écran amovible
  • Confort

On aime moins

  • Le poids des casques d’aujourd’hui ma bonne dame !
  • Manque de ventilation
  • Condensation sur écran solaire

Caractéristiques :

– LEDs

– 2 TAILLES DE COQUE STRUCTURE INJECTÉE POLYCARBONATE HIGH-IMPACT LEXAN™

– CALOTINS EPS MULTI-DENSITÉ

– ÉCRAN HAUTE RÉSISTANCE CLASSE OPTIQUE 1 ANTI-RAYURES, ÉQUIPE PINLOCK® 70

– PARE-SOLEIL ANTI-RAYURES & ANTIBUÉE

– VERROUILLAGE ÉCRAN AVEC POSITION FILET D’AIR

– HOMOLOGUÉ UNECE 22-06

– FEUX DE STOP ACTIFS

– DESIGN DISRUPTIF

– SYSTÈME BEVETÉ D’EXTRACTION D’ÉCRAN RAPIDE & SANS OUTILS 

– LEVIERS DE RÉGLAGE TENSION PINLOCK® 

– CHAUSSANT “BEST FIT” by SHARK

– SYSTÈME ERGONOMIQUE BREVETÉ DE FIXATION DES TEXTILES

– COMPATIBILITÉ INTERCOM

– BOUCLE MICROMÉTRIQUE

Tailles : XS à 2XL

Prix public conseillé : de 279,99€ (uni) à 319,99€ (décoré)
Et on a trouvé des bons prix chez les potes de Motoblouz !

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