Momo revient avec une vidéo toute fraiche ! Cette fois, notre aventurier-pilote a pris le départ d’une course de Moto GP … mais c’était à Dakar, au Sénégal. Vous avez frissoné quand il vous a raconté le Tourist Trophy version camerounaise, vous avez vibré pour le Bol d’Or version Solex à Nouziers, vous allez découvrir comment il est devenu le Valentino Rossi du continent Africain. Oui, rien que ça !
Momo est un c*n. Oui, c’est un peu brut, mais c’est un fait. À 37 ans, alors qu’il aurait dû raccrocher son cuir pour s’occuper de ses gosses après avoir surfé sur la non-gloire de ses participations au Tourist Trophy de l’ile de Man, il a choisi de rester un débutant permanent, un permis A2 à vie de la course et du voyage.
Son rêve ? Difficile de le définir, mais la découverte d’aventures lointaines et/ou fantasques fait visiblement partie du programme…
Son objectif ? Les partager autant que possible, via sa chaine YouTube Momo Circus, pour inviter les autres à sauter la barrière…
Des poètes du lac Rose aux seigneurs du circuit des Baobabs, bienvenue au GP de Dakar
On n’a jamais su qui c’était exactement, mais Jean-Jacques Goldman pouvait dire de lui qu’il changeait la vie… Eh bien moi, c’est cette participation à une course au Cameroun qui a changé la mienne. Parce qu’évidemment, c’était complètement fou, mais aussi parce que ça a aussi éveillé des curiosités, voir même… des envies, et une pointe de ‘bonne’ jalousie.
Parce que oui, bon, peut-être que je me suis un peu planté quand j’ai dit qu’il n’existait pas de circuit en Afrique, et que c’est pour ça qu’au Cameroun, la course avait lieu sur route… Mais comment aurais-je pu savoir qu’au SENEGAL, il y avait un vrai CIRCUIT, et que des courses s’y déroulaient depuis des années ? Hein, comment ? Pas un journaliste, pas un pilote n’avait jamais un jour ramené une quelconque nouvelle du circuit des Baobabs. Rien, même pas une brève. Nada. Ah ça, pour ramener des photos de crotteux dégueulasses qui font prout prout dans les dunes sur des couchers de soleil d’enfer, pour prendre des gros Kamaz qui traversent des oueds pied/tôle et des Hubert Auriol-qu’a-les-deux-chevilles-pétées, y a du monde, hein ! Mais dès que ça touche au bitume, au panache et à la grâce, y a plus personne, bordel ! Nan j’m’excuse pas ! Si ? Bon, ben, pardon alors. N’empêche qu’ils sont sales. Na.
Plus féroces que les lions de la Teranga ?
Bref, quand Becaye, motard, Sénégalais (et proche de l’organisateur Mansour Motor) m’a contacté pour m’expliquer tout ça et remettre le baobab au milieu du village, tout en me proposant de constater de mes yeux vus la présence du circuit et de rouler pour admirer la qualité des pilotes, je n’y suis pas allé de gaité de cœur, tu sais… Partir à Dakar, en plein mois de décembre, alors que j’aime tant gratter le givre sur ma visière avec mes gants troués… Partir là-bas, sur ses longues plages de sable fin au milieu de gens souriants ALORS MEME que j’aurais pu faire trois tours de périphérique à 70 km/h en faisant des doigts aux Uber et aux taxis, si tu veux… Il a fallu que je prenne sur moi (au moins autant que la sœur du patron du site A2 riders avait déjà pris sur elle…)
Mais le courage journalistique n’est pas un vain mot, et tu ne pourras pas, OH NON, RENEGAT !, tu ne pourras plus jamais dire que tu ne savais qu’il y avait des courses en Afrique de l’Ouest, qu’elles se passent à Sindia, sur le circuit des Baobabs, lors du Grand Prix du Sénégal. Et la preuve, la voilà :
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