Bonne nouvelle pour les détenteurs du permis A2, Kawasaki fait renaitre la gamme 400 cm³ qui avait disparue discrètement du catalogue en 2020, malgré une vraie popularité.
Un moteur 400 cm3 gonflé à bloc

Les verts font renaitre les petites cylindrées en passant le bicylindre parallèle à la norme Euro 5 anti-pollution / anti-bruit. Kawasaki prévoit de sortir le maximum des capacités du bloc de 399 cm³ refroidi par eau, puisqu’il délivrera 45 ch et 37 Nm de couple à 8 000 tr/min. Pas mal pour une moto qui pèse aux alentours des 168 kg (tous pleins faits, TPF), cela promet une moto joueuse !
Du neuf avec du vieux chez Kawasaki ?

Pour le reste, c’est du classique, voire du déjà vu. C’est globalement la même moto que la précédente génération, mais remise au goût du jour. On retrouve une fourche télescopique 41 mm (pas inversée), une suspension arrière Uni-Track avec monoamortisseur réglable en précharge, un frein avant à simple disque de 286 mm à l’avant et 193 mm à l’arrière. Côté agréments, pas de planche de bord TFT mais un LCD avec compteur aiguille comme sur les anciennes générations de Z.
La principale nouveauté, c’est l’embrayage assisté qui est annoncé 20 % plus léger à utiliser qu’avant, ce qui devrait bien aider les néo-motocyclistes. Voilà donc une moto qui s’annonce plus douce au quotidien, d’autant que la norme Euro 5 a accompagné un regain de souplesse à bas régime des bicylindres Kawa.
La moto fun pour tous

Avec la gamme 400 cm³, Kawasaki veut donc proposer une moto joueuse avec un cadre treillis tubulaire “comme sur la ZH2” annonce le communiqué, rien que ça ! Mais à l’inverse de la grande sœur compressée, c’est surtout une moto une accessible à tous, prévue pour être maniable et très facile à prendre en main. Nul doute qu’on devrait en voir apparaitre dans les moto-écoles rapidement.
Côté ergonomie, elle possède une selle de 785 mm de hauteur avec le système ERGO-fit qui permettra de l’adapter à toutes les morphologies, plus grandes ou plus petites. Une moto que les verts promettent valorisante côté gabarit, malgré sa petite cylindrée.
Ninja 400, ma première sportive ?

En plus du roadster Z, il y aura une petite sportive baptisée Ninja 400 comme il se doit. Histoire de titiller un peu plus les aspirations des pilotes en herbe, elle reprend les codes esthétiques de la ZX-10R mais ressemble quand même beaucoup à la Ninja 650.
Si la Ninja 400 peut invoquer un héritage sportif, avec des victoires dans le très compétitif championnat WorldSSP300 avec Adrian Huertas à son guidon. Mais comme la grande sœur 650, ce devrait être une sportive « soft », orientée accessibilité avec une position de conduite moins radicale malgré les demi-guidons, proche du roadster
Les deux motos feront parties de la gamme 2023, mais comme les Japonais sont sympas, elles seront disponibles à la rentrée. Pas de prix disponible pour l’instant même si elles devraient être vendues aux alentours de 6000 euros.
En tout cas, il ne faudra pas tarder à se décider si vous en voulez une, Kawasaki rencontre encore des problèmes d’approvisionnement et la quantité de motos disponibles sera limitée au début. Heureusement, A2Riders vous aidera en publiant un essai avant son arrivée en concessions !
En attendant, vous pouvez relire l’essai de la Kawasaki z650 sur A2Riders !







J’ai passé mon permis sur la Z 🙂